Lundi 27 Janvier
Nous
sommes arrivés dimanche 26 en début de soirée en avion à Luang Prabang. Dès
l’aéroport nous avons été surpris car nous n’avons pas trouvé de tuk-tuk comme
nous l’espérions. Un système de taxi est organisé. Système pas très honnête si
vous n’avez pas de monnaie du pays. Car ici contrairement au Cambodge il faut
payer en monnaie locale (kips) et non en dollars. Au Cambodge les distributeurs
automatiques ne distribuaient que des dollars, ici ils ne délivrent que des
kips.
Le
climat est également très différent. Le centre-ville de Luang Prabang s’étend
sur une langue de terre coincée entre le Mékong et la rivière Nam Khan. Les
nuits sont donc fraiches (10°C voire moins) et le matin la ville est plongée
dans une espèce de brouillard qui ne se lève que vers 11 heures. Par contre,
une fois que le soleil fait son apparition, les températures montent rapidement
pour atteindre 30 à 35°C.
Notre
première prise de contact avec la ville et ses habitants nous la faisons au
marché du matin (un marché local et non pour touristes). Nous y découvrons des
spécialités locales que nous n’avions pas vues au Cambodge : peau de
buffle (séchée ou non : lamelles au premier plan, sur la gauche de la quatrième
photo), oiseaux, serpents, rats grillés, blattes vivantes d’une taille
impressionnante (pas loin de 10 cm). Nous ne les avons pas encore goûtés !
Sur
les plans historique et culturel, Luang Prabang est la ville la plus riche du
Laos. Elle a été classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en
1995. Ce classement a entraîné l’interdiction des bus et des camions dans le
centre historique, où la circulation se fait essentiellement à pied ou en vélo.
Luang
Prabang est surtout renommée pour ces multiples temples rouge et or (plus d’une
trentaine sur à peine 1 km2).
Nous
finissons la journée par une balade le long de la rivière Nam Khan que nous
traversons grâce à de jolis et frêles ponts de bambou à péage.