2014 : Cambodge - Laos - Vietnam - Ouest Américain
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3 mai 2014

De Hanoi à Sapa en train et mini-bus

Vendredi 2 mai :

Aujourd’hui nous quittons Hanoi pour nous rendre à Sapa à l'extrême nord du Vietnam, pas très loin de la frontière chinoise Nous partons de notre hôtel à 5h30 pour aller prendre le train qui doit nous amener à Lao Caï (terminus de la ligne). La directrice de l'hôtel qui est adorable nous a fait préparer un encas pour le voyage et a demandé qu'un employé nous accompagne dans notre taxi pour amener nos sacs dans le train. Nous sommes très surpris mais heureusement car la montée dans le train se fait en traversant des voies et n'est pas évidente à trouver.

Le train part bien à 6h10 comme prévu et doit arriver à 16h56. Nous arriverons vers 17h30.
Ce train est différent du train Ho Chi Min - Hanoi. Il n'y a que peu de touristes qui l'utilisent (d'ailleurs nous n'en avons vu aucun). Il est utilisé par les locaux car il s'arrête à toutes les gares donc c'est le folklore assuré. Plus de places vendues que de sièges donc les vietnamiens montent avec leur petite chaise plastique bleue et s'installent dans l’allée centrale. Ils montent avec toutes leurs provisions du marché : œufs, légumes, poules, coqs (qui n'arrêteront pas de chanter) et autres paquets très très encombrants. Il y en a partout. Vers midi les vendeuses « clandestines » viennent vendre le maïs cuit, riz, saucisses, ... et tout ce gentil petit monde mange et bien sûr jette tout par terre. La climatisation est au maximum et les chefs du train font fermer les fenêtres aux vilains qui les ont ouvertes. Nous avons tous froid. Les paysages sont très beaux et il y a du soleil mais des grillages sont aux fenêtres de ce train et nous empêchent de voir correctement, dommage. Nous sommes regardés comme des « extraterrestres » et une femme viendra toucher Michèle. Nous avions acheté des ballons de baudruche et nous en avons offert à de petits enfants qui ont adoré.  Bref le temps est passé assez vite et voici l'arrivée.

Nous sommes au terminus donc il y a un monde fou qui descend du train. A peine descendus nous sommes harcelés par les rabatteurs qui nous proposent de nous amener à Sapa pour 4 fois le prix. Nous avons l'habitude donc nous continuons notre chemin sans les écouter même s'ils se font très insistants. Arrivés à la gare routière qui se trouve en face de la gare ferroviaire c'est une vraie foire d'empoigne. Les chauffeurs de fourgonnette 12 places se disputent les clients et les prix commencent à baisser. Mais voilà qu'un touriste s'en mêle et nous dit que nous payons encore trop cher (2 euros de trop !). Il traite les vietnamiens de voleurs, descend du minibus et c'est la bagarre. A la vue des proportions que cela prend, nous récupérons nos bagages et nous dirigeons vers les taxis (nous préférons payer plus cher et arriver tranquillement). Il y a encore 35 km à faire, soit environ une heure dans les montagnes sur une route très sinueuse. A ce moment un vietnamien rusé nous a repérés et nous récupère dans sa fourgonnette en nous proposant un prix correct (il n'avait qu'un client). Nous montons et ouf nous partons. Il commence à faire nuit.

Nous arrivons à notre hôtel vers 19h30. La ville de Sapa est à 1 500 mètres d'altitude et il ne fait que 16 degrés. Nous avons froid ! Il y a beaucoup d'animation à Sapa car c'est la semaine du tourisme qui se finit demain. L'hôtel que nous avions réservé par internet est très bien. Nous nous installons, nous allons dîner et faire un tour sur la place centrale où se déroulent des animations et des danses de minorités.

12 avril 2014

De Hué à Ninh Binh en train

Vendredi 11 avril :

Ce matin nous partons en train pour Ninh Binh. Le train qui fait Hué - Ninh Binh (573 km) doit partir à 5h11 et arriver à 16h58. Le train arrive en gare à l’heure.

Nous n’aimons pas voyager de nuit en couchette, c’est pourquoi nous avons préféré un train de jour, même si le trajet est très long. Heureusement, pour ces longs voyages nous avons l’iPod offert par les amis de Jean-Michel. Encore merci à eux !


Les scènes de vie dans ce train valent bien que nous y passions quelques heures. La valse des « chefs » commence, le personnel est innombrable. Nous y retrouvons tous les chefs : balayage, comptage, placeurs, … Pas de chef des rideaux aujourd’hui, normal il fait gris toute la journée. Une grosse cargaison de colis a été chargée et les paquets se trouvent évidemment dans les entrées des wagons et sous chaque siège de passager.

Le train que nous prenons aujourd’hui est très vieux et n’a pas de télé cette fois-ci. Nous montons dans une véritable « porcherie ». Il faut dire que cela fait 20 heures que le train est parti d’Ho Chi Minh. Le chef du balayage va bien passer, mais il ne fait que sommairement l’allée centrale !

A côté de nous se trouve un couple de Vietnamien d’une cinquantaine d’années. Dès que nous sommes installés le monsieur commence à nous parler en vietnamien, et nous propose de boire de la « bocca » (boisson faite maison). Difficile de refuser. Nous nous retrouvons donc avec un plein verre d’un alcool très fort et pas vraiment bon. Nous faisons l’effort de le boire mais dès que le verre est terminé il est à nouveau rempli. Nous refusons gentiment et verre après verre il descend lentement son litre et demi de « bocca ». Sa femme commence à le disputer et lui supprime sa bouteille. La seule solution pour lui pour pouvoir reboire un coup est de trouver un compagnon de route à qui offrir un verre. A un arrêt un vietnamien monte dans le train et s’assoit juste devant notre voisin. Il redemande la bouteille à sa femme et les voici tous les deux en grande discussion devant leur verre (un seul verre pour deux) de bocca qui se remplit dès que le niveau baisse. Je vous laisse imaginer la foire d’empoigne avec sa femme ! Bref la bouteille est vide lorsqu’il descend comme nous à Ninh Binh.

Dans ce train nous avons pu constater la générosité et l’hospitalité des Vietnamiens aussi bien entre eux qu’avec les touristes. Ils offrent facilement à manger et à boire.

Il y a toujours les vendeuses clandestines qui vendent leurs calamars séchés à l’odeur insoutenable, le riz gluant dans des feuilles de bananiers, des fruits, … Un vietnamien se promène en long et en large dans les wagons, il est vêtu d’un tee-shirt avec une grande photo à l’avant comme à l’arrière de Ben Laden avec le nom marqué dessus. Cela ne choque personne sauf nous !

Le train c’est bien plus marrant que le bus et plus sécurisant !


Nous arrivons à Ninh Binh pile poil à l’heure. La « SNCF » vietnamienne est décidément d’une régularité exemplaire !

A la sortie de la gare nous repérons un taxi de notre compagnie préférée qui nous conduit jusqu’à notre hôtel à Tam Coc, à une dizaine de kilomètres de Ninh Binh. Notre hôtel n’est pas extra (mal entretenu, très humide et confort sommaire) mais il est situé en pleine campagne, au cœur de la baie d’Along terrestre. Pourquoi cette région est-elle nommée la baie d’Along terrestre ? Vous le saurez demain.

30 mars 2014

De Nha Trang à Da Nang en train - Arrivée à Da Nang

Dimanche 30 mars :

Aujourd’hui nous quittons Nha Trang et le sud du Vietnam pour rejoindre Da Nang dans le centre. Nous faisons ce voyage en train : un peu plus rapide et surtout beaucoup moins fatigant qu’en bus. Nous nous levons à 4h du matin pour prendre le train de 5h36 (dur dur pendant les vacances !). Le train qui vient de Ho Chi Minh arrive en gare avec seulement 1/4h de retard. Nous montons dans le train où tous les passagers présents dorment profondément. Jean-Michel réveille les voyageurs qu’il pense être à notre place. Erreur d’interprétation de la numérotation des places, notre siège est celui de devant et nos places sont libres ! En France on se serait copieusement fait engueuler, ici pas de problème : les gens nous expliquent où sont nos sièges et se rendorment immédiatement. Aujourd’hui tous les chefs sont là sauf celui des rideaux !! Quel bonheur.

La première partie du trajet est superbe : beaucoup de rizières en culture avec de grands cocotiers en arrière-plan et un ciel d’un bleu soutenu. A mi-parcours le ciel bleu disparait pour laisser la place à un ciel rendu grisâtre par les brumes de chaleur.

Le trajet est ponctué par le passage de nombreux vendeurs de nourriture. Malgré la faim qui nous tenaille, nous ne trouvons rien de très tentant. Il faut dire qu’à l’image de la restauration dans les trains français, ce qui est proposé est loin d’être très appétissant.

Nous arrivons à Da Nang vers 14h30, avec seulement une demi-heure de retard et après environ 9 heures de trajet ! Pour une distance un peu inférieure à 550 km, cela représente près de 60 km/h. Une vitesse moyenne qui laisse songeur quand on pense à notre TGV mais qui serait impossible à tenir en bus. A la sortie de la gare nous sommes pris en charge par un taxi qui doit trouver que l’adresse où nous demandons d’aller n’est pas assez éloignée. Il essaye donc de nous refourguer à deux motodops. Une petite montée de pression de la part de Jean-Michel et il nous accueille tout de même dans son véhicule. Il sera même très sympa pendant le court moment que nous passons ensemble.

Ce soir nous mangeons dans un restaurant typiquement local (pas un seul touriste, que des vietnamiens). Nous constatons à nouveau ce que nous avions déjà vu : beaucoup d'enfants de moins d’une douzaine d’années sont trop gros. Pas encore obèses, mais trop gros. La légendaire taille de guêpe des Asiatiques est en train de disparaître !

Sinon, concernant les restaurants, bonne nouvelle (pour nous) ! Depuis que nous avons quitté le delta du Mékong nous mangeons mieux, même plutôt bien en général. Un vrai soulagement pour nous !

Pas de photos à faire voir aujourd’hui. Nous en profitons pour partager avec vous quelques photos d’orchidées. Nous en avons vu énormément depuis que nous sommes dans le sud du Vietnam.










Les photos qui suivent ont été prises le jour de la fête de la femme au Vietnam.




27 mars 2014

D'Ho Chi Minh à Nha Trang en train

Jeudi 27 mars :

Ce matin nous quittons notre hôtel en taxi pour la gare où nous devons prendre notre train pour Nha Trang à 9 heures pour faire 410 km. Nous sommes très surpris car le train part bien à 9 heures précises. L'heure d'arrivée est prévue à 16h30 et il doit faire 3 arrêts en gare. Lorsque nous avons pris nos billets nous avions le choix entre des couchettes (eh oui ils voyagent en couchettes de jour), des « soft seat » (sièges mous) en wagons climatisés ou des banquettes en bois dans des wagons non climatisés avec du grillage aux fenêtres. Nous avons pris les « soft seat », les sièges sont en très mauvais état mais inclinables. Il y a même la télé écran plat qui va nous accompagner en musique tout le long du voyage.

Ce qui fait le folklore de ce train ce sont les très nombreux préposés que nous décidons d'appeler "CHEFS" tellement ils se prennent au sérieux. Il y a le chef des places : pas question de ne pas être à la bonne place (nous avons eu aussi le cas dans les bus). Le chef du comptage au bout d'une heure n'a toujours pas fini de compter les voyageurs de son wagon. Le plus drôle est le chef des rideaux car il faut que les rideaux soient fermés. Le chef des poubelles ramasse les poubelles et le chef du balayage balaie les allées. D'autres chefs circulent sans arrêt et ont l'air préoccupé par on ne sait quoi. De très nombreux vendeurs de la compagnie du train vendent boissons, riz, brochettes, œufs, saucisses.... et des vendeuses "clandestines" de fruits et poissons séchés jouent à cache-cache avec les chefs. Nous agaçons le chef des rideaux car nous voulons voir le paysage donc dès qu'il ferme les rideaux nous les ouvrons  à nouveau et inlassablement il repasse nous les fermer. Tout cela nous a bien amusés.

Avant le troisième arrêt il y a un grand bruit et une vitre du train se casse (heureusement c'est une vitre feuilletée) mais les chefs sont débordés car une grosse cargaison de colis est à monter à l'arrêt du train qui arrive en gare. Des cartons sont mis partout et bloquent même la descente du train. Un homme qui a aidé à charger les colis a été obligé de sortir par la fenêtre de secours parce ce que le train avait démarré, incroyable mais vrai. Michèle a voulu prendre une photo mais un des chefs le lui interdit.

Malgré les interdictions du chef des rideaux nous voyons de jolis paysages. En premier nous traversons des forêts d'hévéas et des cultures de manguiers. A mi-chemin sur des dizaines de kilomètres nous traversons des cultures de fruit du dragon. C'est notre fruit préféré (il y en a à chair rose comme la photo et à chair blanche). Nous en achetons souvent. 




Ensuite nous traversons des rizières très vertes avec plein d'oiseaux blancs et d'autres où le riz est déjà récolté. Des milliers de canards sont dans des rizières mises en eau avant la plantation. Puis nous voyons des dunes de sable et nous longeons la mer bordés d'immenses marais salants. Nous traversons à nouveau des rizières vertes bordées de cocotiers et en arrivant de grandes étendues d'eau remplies de lotus en fleurs. Heure d'arrivée : 16 h 45 seulement 15 minutes de retard.

Dès  notre arrivée une multitude de chauffeurs de taxi nous "saute" dessus mais peine perdue car Jean-Michel sait avec quelle compagnie il faut aller et nous faisons des mécontents qui nous le font savoir.

26 mars 2014

De Vinh Long à Ho Chi Min en mini-bus

Mardi 25 mars :

Ce matin nous quittons Vinh Long et le delta du Mékong pour rejoindre Ho Chi Minh Ville. Comme la ville de Vinh Long n’est située sur aucune ligne de bus, notre hôtel nous a organisé un voyage dans un minibus de type « espace » en un peu plus gros. Nous sommes 19 dans le véhicule (18 passagers plus le conducteur) et nous sommes les seuls touristes. A ces 19 personnes il faut rajouter quelques coqs qui partagent notre voyage. Pour faire tenir tout ce monde, une banquette supplémentaire est installée dans le coffre. Nous voyageons donc avec nos gros sacs sous nos pieds et nos petits sacs sur nos genoux. Assez inconfortable !

Le chauffeur conduit comme un fou : changement de voie en permanence, dépassement par la droite, toujours à fond et des grands coups de freins. L’avantage de ce type de conduite, quand on n’a pas d’accident, c’est qu’on arrive vite à destination. En partant vers 9h30, nous sommes à Ho Chi Minh Ville juste avant midi alors que les guides indiquent des temps de route compris entre 3 et 4 heures. Un taxi nous conduit jusqu’à notre hôtel : le même que celui de notre premier séjour il y a une dizaine de jours puisque nous y avons été si bien reçus.

Nous avons tellement mal mangé dans le delta du Mékong que la première chose que nous faisons après être passés à l’hôtel est d’aller manger chez Burger King : hamburger, frites congelées, coca et glace. Le rêve !

Notre après-midi est consacrée à l’organisation de la suite de notre séjour : réservation d’un tour organisé pour la journée de demain, achat de nos billets de train pour quitter Ho Chi Minh Ville et réservation de notre prochain hôtel. Comme nous avons un peu d’avance sur notre programme, notre prochaine destination, non prévue initialement, sera la ville de Nha Trang située en bord de mer.

24 mars 2014

De Chau Doc à Vinh Long en bus et moto-dops

Dimanche 23 mars :

Grosse journée de transport aujourd’hui : nous quittons Chau Doc pour rejoindre Vinh Long au cœur du delta du Mékong. Le kilométrage n’est pas très important, mais l’organisation est compliquée car il n’y a pas de bus direct.

Hier nous avons réservé notre première étape, Chau Doc - Can Tho, environ 3.5 heures de bus. Nous arrivons à la gare routière de Can Tho peu avant midi. Il nous faut maintenant trouver une compagnie de bus qui relie Vinh Long. Les deux premières que nous allons voir ne vont pas à Vinh Long. Cela commence bien ! La troisième non plus, mais la préposé à qui nous nous adressons accepte de nous organiser un arrêt à quelques kilomètres de Vinh Long sur la ligne qui dessert Ho Chi Minh. Pas le temps de réfléchir, le bus part dans quelques minutes. Nous montons, nous verrons bien. Après environ une heure de route l’adjoint du chauffeur de bus vient nous voir pour nous dire que le bus va s’arrêter pour que nous descendions. Nous nous retrouvons au bord d’une 2x2 voies avec nos bagages !

Le bus est à peine parti que deux motodops (moto-taxis) arrivent. Le prix qu’ils nous demandent pour nous conduire à Vinh Long est largement exagéré. Après moins d’une minute de négociation il devient raisonnable (divisé par deux). C’est parti. Nous sommes chacun à l’arrière d’une moto, nos sacs coincés entre les jambes des conducteurs. Après une petite dizaine de kilomètres nous arrivons à Vinh Long. Nos motodops nous laissent directement devant le seul hôtel correct de la ville. Ouf, il y a des chambres de libres. Il est 14h30 et nous sommes à l’hôtel. Cette journée qui s’annonçait galère s’est goupillée à merveille. Pourvu que ça dure !

Nous allons faire un petit tour dans la ville de Vinh Long : le canal qui traverse la ville, le marché, … Au marché nous faisons le plein de fruits : un gros ananas préparé, un kilo de ramboutans et des fruits orange que nous ne connaissons pas. Le tout pour 1 euro !








Pendant notre balade nous sommes arrêtés par un garçon qui veut absolument qu’on le prenne en photo avec sa sœur.


Direction les quais pour essayer d’organiser notre « croisière » de demain. A peine arrivés nous sommes abordés par une femme qui nous propose un tour de 5 à 6 heures qui correspond parfaitement à ce que nous souhaitons faire. L’affaire est rapidement conclue. Elle nous donne rendez-vous demain à 6h30.

Ce soir comme souvent depuis que nous sommes arrivés au Vietnam, nous mangeons mal. Heureusement, nous avons nos fruits ! L’ananas est excellent, c’est la pleine saison dans le delta. Pour ceux qui ne connaissent pas, les ramboutans ressemblent beaucoup aux litchis. Le fruit orange que nous ne connaissons pas à peau très acide immangeable, par contre la chair est assez bonne. 





17 mars 2014

De Phu Quoc à Can Tho en avion - Notre arrivée à Can Tho

Lundi 17 mars :

Aujourd’hui nous quittons l’île paradisiaque de Phu Quoc pour rejoindre Can Tho au cœur du delta du Mékong (toujours dans l’extrême sud du Vietnam).

A notre arrivée à Phu Quoc nous n’avions pas vraiment remarqué à quel point le nouvel aéroport de Phu Quoc était surdimensionné. Il est immense et ne reçoit que quelques vols par jour. Ce matin nous y sommes quasiment seuls et pourtant nous ne sommes pas arrivés avec énormément d’avance ! Ceux qui l’ont conçu ont peut être vu un peu grand ou sont très optimistes …



1ère photo = salle d’enregistrement / 2ème photo = salle d’embarquement

Nous arrivons à Can Tho et nous constatons avec plaisir que l’hôtel que nous avons réservé sur internet est top (hôtel Kim Lan). Nous avons réservé une chambre standard et nous avons été surclassés en VIP. Pour 20€ la nuit nous avons une super chambre avec une clim qui marche du tonnerre. Cela fait du bien car à Phu Quoc la clim était en panne et nous avons eu très très chaud !

L’objectif de cette fin d’après-midi est d’organiser nos deux journées à venir (visite de deux marchés flottants). Sur le quai nous nous faisons rapidement aborder par des batelières. Nous nous mettons rapidement d’accord pour la visite de demain (la plus proche de Can Tho). Le prix demandé est correct, même pas la peine de négocier (3,5 euros de l’heure). Le départ est fixé à 5h30 (l’activité des marchés flottants est à son maximum entre 6 et 8h) !


Elle n’a pas l’air sympa notre batelière !

Pour notre deuxième visite, plus éloignée de Can Tho et plus compliquée à organiser, nous demandons à notre hôtel si ils peuvent nous l’organiser. A priori, pas de problème et là aussi pour un prix qui semble correct. Nous verrons bien …

Fin de journée sur le bord de la rivière Can Tho …




Au menu de ce soir, calamars à la sauce saté …