2014 : Cambodge - Laos - Vietnam - Ouest Américain
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6 avril 2014

Vidéo du mardi 1er avril (Bus à Danang)

La vidéo du bus à Danang ne fonctionnait pas. Nous la publions à nouveau car nous la trouvons sympa et assez typique.


3 avril 2014

De Da Nang à Hoi An

Mercredi 2 avril :

Nous quittons Da Nang pour rejoindre la petite ville de Hoi An située à une trentaine de kilomètres au sud. Cette fois encore nous avons le choix entre le transport pour touriste (système de navette) et le transport local (le même bus que nous avons emprunté hier). Devinez quel est notre choix ? Le transport local bien sûr !

C’est avec un peu d’appréhension que nous arrivons à l’arrêt de bus avec nos gros sacs. Cela ne va pas être facile de monter dans ce bus qui ne s’arrête jamais mais ralenti seulement à hauteur des passagers qui veulent monter. Nous attendons quelques minutes et un couple de touristes japonais arrive. Eux aussi ils ont des gros sacs ! Notre bus arrive et devant cette abondance de touristes et de sacs, fait extraordinaire : il s’arrête ! Mais c’est un arrêt de très courte durée. En à peine 2 secondes tout est chargé : les touristes et leurs sacs. Question efficacité, ils sont forts. Question respect de la marchandise, il y a à revoir !

C’est parti pour une heure de trajet à fond sur les petites routes. Le klaxon fonctionne quasiment sans discontinuer. Ceux qui arrivent en face et ceux qui sont devant le bus ont intérêt à se pousser si ils veulent rester en vie ! A priori ils ont l’habitude car dès qu’ils entendent le klaxon ils se précipitent sur les bas-côtés. Du pur délire ! Quelqu’un qui conduirait comme cela en France finirait directement à l’asile.

On charge et on décharge pas mal de passagers en cours de route. Il faut voir comment un couple de petits vieux a été traité : ils sont montés et descendus avec les pieds qui ne touchaient pas le sol ! Un écolier qui met un peu de trop de temps à sauter du bus en est tout simplement éjecté ! Et que dire des bagages des passagers … Il vaut mieux éviter que les aides du chauffeur ne vous donnent un coup de main si vous ne voulez pas qu’ils soient tout simplement balancés du bus !

Sur la fin du trajet le chauffeur et ses aides doivent être pressés d’aller boire un coup : ils « oublient » beaucoup des gens qui attendent pour monter dans le bus. Ce n’est pas grave ils n’ont qu’à prendre le prochain bus dans une demi-heure !

Un passager veut descendre à un arrêt. Le chauffeur ne veut pas s’arrêter et ses aides expliquent au passager qu’il descendra la prochaine fois que le chauffeur daignera arrêter sa machine !

C’est du grand n’importe quoi, mais personne ne bronche. Une heure de pur délire, mais nous sommes morts de rire pendant tout le trajet.

Nous arrivons à la gare routière de Hoi An et immédiatement nous sommes assaillis par les motodops qui nous réclament des prix délirants. Lorsqu’ils voient que nous partons à pied et qu’ils n’auront pas de client, les tarifs deviennent plus raisonnables. C’est donc à motodop que nous faisons les quelques kilomètres qui nous séparent de notre hôtel.

A Hoi An nous avons fait un écart avec notre budget : nous avons choisi un hôtel avec piscine. Même si elle n’est pas très grande, cette piscine située sur le toit est bien agréable.


La ville de Hoi An a une spécialité : les tailleurs qui font des vêtements sur mesure. Il y a des dizaines de magasins spécialisés un peu partout dans la ville. Michèle ne peut se retenir. Notre première visite est donc pour le tailleur que nous a conseillé l’hôtel. Sur place on nous présente des dizaines de catalogues type « 3 Suisses » ou « La Redoute » et on peut se faire faire tous les vêtements que l’on veut : de tout style, de toute taille et avec n’importe quel tissu. Michèle se choisit une robe en soie jaune (doublée) pour un peu moins de 45 euros. En une dizaine de minutes un croquis de la robe est réalisé et les mesures sont prises. Rendez-vous demain matin à 10h pour les essais. Nous verrons bien le résultat !

L’après-midi est bien avancé, nous allons faire un petit tour dans le centre-ville de Hoi An où nous sommes accueillis par ses deux charmants bambins.



Nous vous présenterons cette petite ville dans un prochain article. A suivre …

1 avril 2014

Da Nang - Les Montagnes de Marbre

Mardi 1er avril :

Ce matin nous partons faire un tour dans un marché situé dans un quartier un peu plus éloigné de notre hôtel. Nous y trouvons notamment des boutiques qui fabriquent et vendent des sandales Ho Chi Minh. Ces célèbres sandales furent inventées pendant la guerre du Vietnam, époque à laquelle elles furent largement utilisées par les combattants communistes. Entièrement fabriquées à l’aide de pneus usagés, elles sont réputées pour être inusables.

 


Direction les montagnes de Marbre à une dizaine de kilomètres de Da Nang. Le plus simple serait d’y aller en taxi, mais comme nous aimons faire compliquer nous décidons d’y aller en utilisant le réseau de bus urbain. La réceptionniste de notre hôtel nous a expliqué où prendre le bus, comment reconnaître le bon bus (bus jaune avec le numéro 1) et nous a préparé un mot avec indiqué en vietnamien « je veux m’arrêter aux montagnes de Marbre » pour l’aller et « je veux m’arrêter au marché Han » pour le retour.

Ce bus est vraiment très particulier : il ne s’arrête pas pour faire monter ou descendre les passagers ! Il se contente de ralentir et il faut alors sauter dans le bus si on monte ou sauter du bus si on descend. Deux employés installés devant la porte d’accès sont chargés de hisser les passagers qui montent et de pousser les passagers qui descendent afin que les opérations de « chargement » et de « déchargement » se fassent rapidement. Assez étonnant comme pratique ! Ces deux employés ont aussi un autre rôle : ils hurlent par la porte restée ouverte pendant que le bus roule pour éloigner les motos !

Quant à la conduite, elle est à la même image : un chauffeur qui fonce et qui passe son temps à klaxonner. Tous ceux qui passent à proximité ont intérêt à se pousser !



La preuve en images (on entend bien évidemment le klaxon, mais aussi les deux aides qui font le ménage dans le trafic) …



Nous parvenons tout de même jusqu’aux montagnes de Marbre. Avant d’aller y faire un tour, nous poussons un peu plus loin jusqu’à la plage de China beach. Ce nom lui fut donné par les soldats américains qui venaient s’y détendre pendant la guerre du Vietnam. Nous rejoignons la plage au niveau d’un énorme complexe hôtelier 5 étoiles. Pas un centimètre carré d’ombre à part sous les parasols de l’hôtel. Il n’y a pas grand monde : quelques résidants de l’hôtel sur la plage et deux ou trois employés. Nous faisons comme si de rien n’était et nous nous installons sur la plage de l’hôtel, sous un des parasols. Personne ne semble nous avoir remarqués ! Michèle qui trouve qu’il y a trop de vagues va même se baigner dans la piscine de l’hôtel.Nous parvenons tout de même jusqu’aux montagnes de Marbre. Avant d’aller y faire un tour, nous poussons un peu plus loin jusqu’à la plage de China beach. Ce nom lui fut donné par les soldats américains qui venaient s’y détendre pendant la guerre du Vietnam. Nous rejoignons la plage au niveau d’un énorme complexe hôtelier 5 étoiles. Pas un centimètre carré d’ombre à part sous les parasols de l’hôtel. Il n’y a pas grand monde : quelques résidants de l’hôtel sur la plage et deux ou trois employés. Nous faisons comme si de rien n’était et nous nous installons sur la plage de l’hôtel, sous un des parasols. Personne ne semble nous avoir remarqués ! Michèle qui trouve qu’il y a trop de vagues va même se baigner dans la superbe piscine de l’hôtel.


Après avoir passé quelques heures sur la plage nous partons pour les montagnes de Marbre. Le site se compose de cinq collines karstiques sculptées par les eaux de ruissellement, chacune portant le nom d’un élément premier : Eau, Terre, Feu, Métal et Bois. Ces collines abritent des pagodes et des grottes dans lesquelles sont vénérées des divinités bouddhiques, confucéennes ou taoïstes.

Thuy Son (Eau) est la plus haute et la plus grande des cinq collines. C’est la seule à être régulièrement visitée. 







Malgré un temps couvert, le sommet de la colline de l’Eau offre un joli panorama sur les environs.



Les villages au pied de ces collines sont spécialisés dans le travail du marbre.







Ce soir après avoir dîné, nous allons nous promener sur le quai de la rivière Han. L’éclairage d’un des ponts qui franchit la rivière nous offre un véritable spectacle.











Da Nang

Lundi 31 mars :

Située à mi-chemin entre Ho Chi Minh Ville et Hanoi, Da Nang, la troisième ville du Vietnam, n’est pas une ville réellement touristique. C’est une ville dynamique en plein essor économique. L’intérêt pour nous de s’y arrêter c'est qu’on y trouve le plus beau musée d’art Cham du Vietnam et que c’est la porte d’accès de notre prochaine destination : Hoi An. Nous décidons d’y rester une journée de plus pour pouvoir à nouveau profiter de la mer.

Juste à côté de notre hôtel se trouve la cathédrale de Da Nang, élégant édifice tout de rose vêtu.


Comme souvent nous commençons notre journée dans un marché (marché Han). Nous sommes surpris de trouver un si petit marché pour une si grande ville. Les stands sont plutôt propres, bien organisés et sans aucune originalité. Bien loin de ce que nous apprécions dans nos visites de marchés. Nous y trouvons tout de même un salon de beauté installé directement dans les allées du marché ainsi que quelques stands consacrés uniquement à la vente de sacs plastiques !




Après la visite du marché nous prenons un motodop (mototaxi) pour nous rendre à la plage qui est environ à 4 kms. Avec le chauffeur nous sommes trois sur la moto, sans casques pour les passagers !


Lorsque nous arrivons nous sommes seuls sur une plage immense (pas très belle) et nous ne serons jamais très nombreux jusqu’à notre départ en début d’après-midi. Il y fait bon car il y a beaucoup de vent. Il y aussi beaucoup de vagues et la température de l’eau est à environ 26°.




Ils ne sont pas charmants ? Cette mamie et ce papy ont au moins 80 ans !

Nous assistons à un type de pêche un peu inhabituel : une pêche au filet depuis la plage. Le filet est chargé sur deux petites barques circulaires. Ces deux barques partent au large et jettent à l’eau le filet puis s’éloignent l’une de l’autre pour le déployer. Lorsque le filet est déployé, les petites barques rejoignent la plage. Sur la plage, une douzaine de pêcheurs sont répartis de chaque côté du filet et sont chargés de le ramener jusqu’à eux. Après environ une demi-heure d’effort le filet est sur la plage. Il est temps de voir si la pêche est fructueuse. Nous assistons à deux séances de pêche et chaque fois le résultat n’est pas énorme : quelques kilos de poissons !









En milieu d’après-midi nous nous rendons au Musée d’Art Cham. D’après les guides c’est la plus belle collection au monde d’art Cham. L’art du Champa puise son inspiration dans le bouddhisme et l’hindouisme. Les Chams venants probablement d’Indonésie dès le 1er millénaire sont aujourd’hui une petite minorité ethnique. 300 œuvres, principalement des sculptures datant du Vème au XVème siècle, y sont exposées. Nous sommes déçus de notre visite car nous avons trouvé ce musée vieillot avec des pièces, certes intéressantes, mais très mal mises en valeur.

En sortant du musée nous avons un petit creux. Nous achetons deux sandwichs (mélange de viandes grillées, crudités, herbes et sauce relevée) dans un petit stand de rue. Nous demandons à la vendeuse si elle a quelque chose à boire. Elle n’a que des bières chaudes. Devant notre déception (nous avons un soif d’enfer) et pendant que nous mangeons nos sandwichs assis sur des petites chaises en plastique, elle part chez elle et nous ramène des grands verres d’eau plein de glaçons. Un régal, et quelle gentillesse !

Nous finissons notre balade par un petit tour dans un quartier populaire où nous découvrons un nouveau petit métier lié au recyclage des canettes en aluminium.