Samedi 1er
Février
Nous
partons pour les grottes de Pak Ou situées à environ 1h30 de Luang Prabang que
l’on rejoint en remontant le Mékong. Départ à 8h30, donc dans la brume et le
froid. A mi-parcours le soleil fait son apparition et nous amène tout de suite
la chaleur. Sur les rives du Mékong nous apercevons quelques orpailleurs au
travail sur des bancs de sable.
Petit
arrêt obligatoire d’une demi-heure au « whisky village ». Pour
éviter que le site de Pak Ou ne soit envahi par une multitude d’étals de
vendeuses, un accord a été conclu avec les habitants du village le plus
proche : pas de ventes sur le site et tous les bateaux qui emmènent des
touristes aux grottes s’arrêtent au village. C’est plutôt une bonne idée car
cela permet d’éviter de dénaturer un site qui garde une vraie importance
religieuse pour les bouddhistes. Le village en lui-même, qui est renommé
« whisky » du nom d’une célèbre fabrication locale, n’a pas vraiment
d’intérêt car entièrement dédié à la vente de whisky local, soierie et autres
bibelots pour les touristes. On y trouve tout de même un temple joliment décoré
qui mérite une petite visite.
Peu
de temps après avoir repris le bateau nous arrivons aux grottes de Pak Ou.
C’est le plus célèbre site bouddhique des environs de Luang Prabang. Il s’agit
de deux grottes sacrées, situées dans une falaise en aplomb du Mékong, où un
nombre impressionnant de statues du Bouddha, de toutes tailles et de tous
styles, sont amoncelées. Ces statues sont apportées lors des pèlerinages des
fêtes du Nouvel An.
De
retour à Luang Prabang, nous poursuivons notre visite de la ville et de ses
innombrables temples.
Ce
soir nous quittons notre guesthouse, la plus agréable, mais aussi la plus
chère, depuis le début de notre voyage, pour une chambre d’un niveau très très
en-dessous.
Nous
avons décidé il y a quelques jours de rester deux jours de plus à Luang
Prabang, mais comme notre guesthouse est complète il a fallu trouver une autre
adresse. Malheureusement, quasiment tous les hébergements sont complets dans la
ville et après plus d’une douzaine de « full » nous avons accepté la
première chambre libre. Même si c’est loin (très loin) d’être le luxe, nous avons
sans doute bien fait, car depuis quelques jours, nous voyons tous les
après-midis des voyageurs « routards » à la recherche d’un
hébergement.