Lundi 10 Février
Nous
sommes dans notre période vélo. Donc aujourd’hui encore nous louons deux vélos
(pas cher : 1€/jour chacun) et nous partons nous balader dans les environs
de Luang Namtha. Les paysages sont plus agréables qu’à Muang Sing (plus vert et
avec plus de reliefs).
La
piste que nous suivons est située en bordure d’une petite rivière. Elle est
très agréable, mais rocailleuse et comporte quelques montées qui ne sont pas
faciles à négocier avec des vélos sans vitesses. Il faut donc parfois mettre
pied à terre.
Le but de cette balade est une petite cascade (sans grand intérêt) mais surtout le petit village Lanten de Nam Dee (une vingtaine de maisons environ).
Dans
ce hameau, quasiment toutes les femmes portent encore la tunique traditionnelle indigo avec une ceinture pourpre et des guêtres blanches.
Nous
utilisons notre « technique » habituelle pour approcher les enfants
du village. Quand nous en voyons quelques-uns dans les environs, nous nous
arrêtons à quelques dizaines de mètres et nous attendons. Cela marche quasiment
à tous les coups ; au bout de quelques minutes la curiosité est trop forte
et ils viennent nous voir. Comme souvent l’attrait de l’appareil photo est fort
et tout naturellement nous faisons quelques clichés (le premier est encore
guindé, mais ils se dérident vite). Ils sont toujours aussi ravis de se voir
sur l’écran de contrôle. Nous passons un moment sympa avec eux, jusqu’à ce qu’une
grand-mère vienne nous demander de l’argent pour les photos que nous avons
faites. Nous distribuons aux enfants les quelques stylos que nous avons dans
nos sacs. Cela à l’air de contenter la grand-mère, qui après avoir vérifié que
tous ces petits-enfants aient un stylo, reprend le sourire.
Retour
à Luang Nantha en milieu d’après-midi où nous tombons sur une drôle de boîte où
les habitants peuvent faire part de leurs plaintes …
Pour
Michèle la fin de l’après-midi se passe chez le coiffeur.
J’ai
pris le risque d’aller chez le seul coiffeur que nous ayons vu dans la ville pour une
couleur et une coupe. Bien sûr il a fallu s’expliquer par gestes et j’ai
failli avoir une couleur noire. Il n’y a pas de blonde ici et une seule couleur
blonde existait dans ce « salon » en plein air. Pendant tout le temps
que j’y suis restée j’ai pu constater qu’il ne fonctionne pas comme en France.
Certains clients viennent pour se faire laver les cheveux uniquement et ensuite
ils se font leur brushing et ils se coiffent eux-mêmes. Autre spécificité : le lavage des cheveux se fait dans un bac en position couchée. C’est très agréable. J’ai payé pour coupe/couleur/brushing
(un lavage supplémentaire avec massage de la tête entre la coupe et le
brushing) : 13 euros. Les couleurs sont très chères pour le pays.
Le résultat m’a satisfait.