Mercredi 26 Février
Aujourd’hui
nous partons à la découverte de Vientiane la capitale du Laos. Le centre-ville
touristique et commercial, relativement peu étendu, est très occidentalisé. Par
moment, on pourrait presque oublier que nous sommes en Asie. Pourtant, à qui
sait regarder, mille détails rappellent sans cesse que Vientiane est bien une
ville orientale. Et surtout, dès que l’on s’éloigne un peu de l’hyper-centre,
le doute n’est plus permis, Vientiane a bien tout d’une ville asiatique.
La
plonge d’un restaurant …
Vientiane
est une ville pleine de contrastes : modernisme et traditionalisme, orient
et occident, richesse et pauvreté, …, s’y côtoient à chaque instant. La preuve
en image avec ce beau bolide au cheval cabré !
Il
nous faudra quelques heures pour nous faire à l’ambiance de cette ville. Si au début
nous avons eu un sentiment assez mitigé, au fil des heures, nous avons appris à
apprécier Vientiane même si au premier abord elle nous a semblé moins attirante
que Phnom Penh, la capitale du Cambodge.
Durant
notre balade dans les rues de Vientiane, nous passons par le marché Sao qui a
pour une bonne partie disparu pour être remplacé par un centre commercial
flambant neuf (et à moitié vide) qui ressemble à s’y méprendre aux centres
commerciaux que l’on rencontre à la périphérie de nos grandes villes. La partie
du marché qui subsiste n’a pas grand intérêt à nos yeux : c’est le royaume
des téléphones portables, des faux sacs à main, des machines à laver, des CD
pirates, …
Un
carré traditionnel y fait de la résistance : celui de la médecine
traditionnelle. On y trouve toutes sortes de produits naturels (plantes,
écorces, bois, champignons, …), de boissons étranges, de porte-bonheur
(statuettes, bracelets, pièces de monnaie, …), de dents, cornes et défenses
d’animaux, …
On
y trouve très facilement de nombreuses cornes de rhinocéros (cf. photos
ci-dessous). Ce commerce est-il légal au Laos, si oui dans quelles conditions, difficile
de trouver une réponse précise ? Quoiqu’il en soit, l’origine
sud-africaine de la plupart des cornes qui se retrouvent au Laos, sous-entend
que corruption et mafia ne sont sans doute pas étrangères à ce commerce. Pour plus d’infos sur le sujet, voir cet
article de 2013 :
En
fin d’après-midi, alors que nous nous promenons au hasard et que nous nous
sommes éloignés du centre-ville, nous retombons, le long d’une rue, sur des
stands de médecine traditionnelle. Là encore on trouve une multitude de
produits, la plupart que nous ne parvenons pas à identifier. Ces stands de rue
semblent destinés à une clientèle moins aisée que ceux de ce matin (nous sommes
en périphérie de Vientiane) car nous n’y trouvons pas les dents et cornes
d’animaux, ni les statuettes.
Nous
sommes assez étonnés car jusqu’ici nous n’avons rencontré que très peu de
références à la médecine traditionnelle et c’est dans cette ville qui
s’occidentalise à la vitesse grand V que nous y sommes confrontés.
Nous
continuons notre progression hors du centre pour rejoindre un institut de
massage qui nous a été conseillé par la propriétaire de notre guesthouse. Nous
arrivons dans un très bel établissement (Dalah Institut). Michèle se fait faire
un massage relaxant d’une heure (sans Jean-Mi qui n’était pas motivé). Les
cabines très propres et très modernes sont équipées de douche, musique douce, fleurs
naturelles dans des petits bassins… Le massage est très bien fait avec en fin
de massage, un moment relaxation dans un salon avec thé, eau et fruits. Coût de
la prestation : 13 euros. On peut trouver des massages beaucoup moins
chers, mais il faut voir dans quelles conditions : l’hygiène est plus que
douteuse, le massage est quasiment fait dans la rue, les masseuses s’y
connaissent à peu près autant que nous, …