Jeudi 20 Février
Ce
matin nous avons presque l’impression d’être à la maison. Nous avons déjà passé
sept jours à Luang Prabang et nous avons nos petites habitudes. Nous commençons
donc la journée par un tour au marché et encore une fois, nous y trouvons de
nouveaux produits : des petits insectes non identifiés et des œufs de
fourmis (dernière photo).
Nous
avons enfin identifié la plante verte à fleurs jaunes qui est régulièrement
servie comme légume aussi bien dans des plats que dans des soupes (il y en a un
petit bouquet au 1er plan de la troisième photo). Ce légume est très
courant au Laos mais nous ne l’avons pas rencontré au Cambodge. Nous avions des
doutes depuis un moment, mais maintenant nous sommes sûrs, c’est une plante bien
connue chez nous : le colza. Cela a un goût très vert et c’est plutôt bon.
En
revenant du marché nous passons devant l’école primaire du centre historique de
Luang Prabang. C’est l’heure de la récréation. Elle commence par une séance de
gym collective et est suivie d’une collation que les écoliers achètent à des
vendeurs de rue installés directement dans la cour de l’école !
Impossible
de passer une journée à Luang Prabang sans aller visiter quelques temples. Le
temple de Pakkhan nous séduit tout particulièrement par la simplicité de son
architecture.
Cet
après-midi nous traversons le Mékong pour aller voir le village des potiers de
Ban Chan.
En
chemin nous traversons un petit village où deux petites filles nous
interpellent : « Sabaidee, Sabaidee ». Nous restons quelques
minutes avec elles ; à priori, elles n’ont pas souvent l’occasion de voir
des touristes. Lorsque nous nous éloignons, cela se complique : elles nous
suivent et continuent de vouloir « discuter » avec nous. Pas moyen de
leur expliquer que nous partons et qu’elles doivent rester chez elles. Même en
les ignorant et en avançant, elles continuent de nous suivre. Marche arrière
pour les ramener devant chez elles et heureusement une voisine nous rejoint et
les prend en charge. Nous partons en adressant de grands signes aux deux
fillettes.
Nous
continuons la route. Elle est longue et assez monotone. Il faut donc passer le
temps ; nous nous entrainons aux selfies
(je viens de voir que c’est la mode en France puisque même le premier ministre
s’y est mis).
Nous
arrivons enfin au village des potiers : rien d’extraordinaire, mais nous
ne pourrons pas repartir sans avoir acheté un souvenir (un petit vase pas très
beau qui n’arrivera sans doute jamais en France car il est probable qu’il casse
avant) car la vendeuse était sympa et très collante …
Un habitant du village nous propose de nous reconduire à Luang Prabang en bateau. Cà c’est une bonne idée, cela nous évitera la longue marche du retour ! Il ne nous reste plus qu’à négocier un prix raisonnable. Tout le monde s’en mêle : la vendeuse de poteries et sa voisine viennent prêter main forte au batelier. Tout se passe dans la bonne humeur. Chacun donne son prix et au final le prix retenu est inférieur à celui que nous avions proposé. Notre batelier peut remercier ses voisines ! La prochaine fois que j’aurai à négocier, j’espère qu’elles ne seront pas loin …
Un habitant du village nous propose de nous reconduire à Luang Prabang en bateau. Cà c’est une bonne idée, cela nous évitera la longue marche du retour ! Il ne nous reste plus qu’à négocier un prix raisonnable. Tout le monde s’en mêle : la vendeuse de poteries et sa voisine viennent prêter main forte au batelier. Tout se passe dans la bonne humeur. Chacun donne son prix et au final le prix retenu est inférieur à celui que nous avions proposé. Notre batelier peut remercier ses voisines ! La prochaine fois que j’aurai à négocier, j’espère qu’elles ne seront pas loin …
Nous
remontons le Mékong pendant une vingtaine de minutes sur une petite barque à
moteur et nous sommes de retour à Luang Prabang .