2 février 2014

Les grottes de Pak Ou

Samedi 1er Février 

Nous partons pour les grottes de Pak Ou situées à environ 1h30 de Luang Prabang que l’on rejoint en remontant le Mékong. Départ à 8h30, donc dans la brume et le froid. A mi-parcours le soleil fait son apparition et nous amène tout de suite la chaleur. Sur les rives du Mékong nous apercevons quelques orpailleurs au travail sur des bancs de sable.




Petit arrêt obligatoire d’une demi-heure au  « whisky village ». Pour éviter que le site de Pak Ou ne soit envahi par une multitude d’étals de vendeuses, un accord a été conclu avec les habitants du village le plus proche : pas de ventes sur le site et tous les bateaux qui emmènent des touristes aux grottes s’arrêtent au village. C’est plutôt une bonne idée car cela permet d’éviter de dénaturer un site qui garde une vraie importance religieuse pour les bouddhistes. Le village en lui-même, qui est renommé « whisky » du nom d’une célèbre fabrication locale, n’a pas vraiment d’intérêt car entièrement dédié à la vente de whisky local, soierie et autres bibelots pour les touristes. On y trouve tout de même un temple joliment décoré qui mérite une petite visite.




Peu de temps après avoir repris le bateau nous arrivons aux grottes de Pak Ou. C’est le plus célèbre site bouddhique des environs de Luang Prabang. Il s’agit de deux grottes sacrées, situées dans une falaise en aplomb du Mékong, où un nombre impressionnant de statues du Bouddha, de toutes tailles et de tous styles, sont amoncelées. Ces statues sont apportées lors des pèlerinages des fêtes du Nouvel An.







De retour à Luang Prabang, nous poursuivons notre visite de la ville et de ses innombrables temples.




Ce soir nous quittons notre guesthouse, la plus agréable, mais aussi la plus chère, depuis le début de notre voyage, pour une chambre d’un niveau très très en-dessous.

Nous avons décidé il y a quelques jours de rester deux jours de plus à Luang Prabang, mais comme notre guesthouse est complète il a fallu trouver une autre adresse. Malheureusement, quasiment tous les hébergements sont complets dans la ville et après plus d’une douzaine de « full » nous avons accepté la première chambre libre. Même si c’est loin (très loin) d’être le luxe, nous avons sans doute bien fait, car depuis quelques jours, nous voyons tous les après-midis des voyageurs « routards » à la recherche d’un hébergement.