Mardi 15 juillet :
Départ de bonne heure
pour nous rendre vers un site qui requiert la lumière du petit matin pour être
apprécié pleinement. Ce site possède deux noms, tous les deux basés sur sa
morphologie très particulière : Olympic Torch (la torche olympique) et Elvis Hammer
(le marteau d'Elvis). Situé à environ une demi-heure de Moab, on y accède par
une bonne piste. Il faut ensuite encore une demi-heure de crapahutage pour
rejoindre la torche-marteau. Pas de sentier ici, il faut se frayer un chemin à
travers la végétation basse et piquante, et tracer sa route sur un terrain à la
topographie mouvementée. Même si la randonnée n'est pas longue, un GPS est
vivement recommandé. Est-il nécessaire de préciser que nous n'avons rencontré
personne ?
La torche-marteau,
d'une quinzaine de mètres de hauteur pour sa partie la plus fine, est
impressionnante. Une fois encore on se demande comment la nature a pu créer une
telle forme et comment tout cela peut bien tenir debout.
Jean-Michel est monté à
la base de la torche-marteau afin de donner une idée de sa grandeur.
Pour rejoindre notre
prochaine destination nous remontons (en voiture, par la route 128) sur une
trentaine de kilomètres un des fleuves mythiques des États-Unis : le Colorado
...
... sur lequel
naviguent toujours quelques pirates.
Nous arrivons
maintenant à l'embranchement de la Onion creek road, une piste que nous suivons
sur une quinzaine de kilomètres. Cette piste est très récréative. On franchit à
gué une petite rivière à une trentaine de reprises, on passe par des canyons
étroits, on traverse des paysages colorés …
… jusqu'à atteindre un
immense plateau désolé.
C'est le long de cette
piste que nous faisons notre pause pique-nique.
Retour sur la route 128
où nous longeons à nouveau le Colorado. La chaleur de ce début d'après-midi est
trop intense pour que nous puissions démarrer une randonnée. La suite du
programme c'est donc une sieste à l'ombre d'un grand arbre.
Il fait encore 38
degrés lorsque nous attaquons notre randonnée de 7 km pour les Fisher Towers.
Il s'agit d'un ensemble d'énormes monolithes de grès rouge-bordeaux. Pas du
tout d'ombre, une chaleur intense, du dénivelé, cette fois-ci Michèle fait
demi-tour au bout d'un kilomètre.
La randonnée est
superbe. Très vite on se retrouve au cœur des monolithes qui s'élancent droit
vers le ciel, toujours plus haut. On a l'impression de découvrir les
gratte-ciel et la cathédrale d'une immense cité qu'une civilisation disparue
aurait abandonnée il y a des millénaires.
Le retour se fait au
pas de course pour Jean-Michel car l'orage menace. Nous rentrons à Moab sous un
ciel chargé de nuages gris.
A peine sommes-nous
arrivés à Moab que l’orage nous rattrape. Pas de coucher de soleil ce soir !
distance randonnée(s) de la journée = 8,5 km / distance randonnées cumulée = 178,5 km