Lundi 21 avril :
Aujourd’hui
nous partons en tour organisé (réservé auprès de notre hôtel) pour visiter la
montagne des Parfums. Le bus doit passer nous prendre à l’hôtel entre 8h et
8h30. Lorsque nous descendons prendre notre petit déjeuner à 7h40, il est déjà
là à nous attendre. Donc pas de petit-déj ce matin. C’est parti pour le
traditionnel tour en bus dans le centre-ville afin de récupérer l’ensemble des
participants (pas loin d’une heure). Puis nous prenons la route : environ deux
heures pour faire une soixantaine de kilomètres. Là-encore nous ne pouvons pas
éviter le traditionnel arrêt de trente minutes à une immense boutique
souvenirs-bar-restaurant-toilettes. Nous avons eu ce type d’arrêt dans tous les
tours organisés que nous avons effectués. Ils permettent au tour-operator qui
organise la journée de toucher une commission sur ce qui est vendu. Bien
évidemment, dans ces boutiques qui ne vivent que grâce à cette pratique, les
prix sont plus qu’exagérés ! Aujourd’hui, nous aurons même droit à une variante :
arrêt dans la boutique à l’aller et au retour. On ne sait jamais, si nous
avions des remords de ne rien avoir acheté ce matin !
Vers
11 heures nous arrivons à destination : un petit village au bord de la
rivière Yen. C’est en barque que nous rejoignons le pied de la montagne des Parfums
après une petite heure de navigation. Au cours de notre balade fluviale nous
croisons de nombreux bateaux où ne sont installés que des vietnamiens. Ici ils
sont beaucoup plus nombreux que les touristes occidentaux. La seconde partie de
cette « croisière » nous rappelle nos balades dans la baie d’Along
terrestre. Nous y retrouvons les paysages de pitons karstiques que nous avons
tant appréciés là-bas.
Nous
débarquons au milieu d’un véritable capharnaüm de boutiques de souvenirs et de
restaurants. Dans plusieurs de ces restaurants du chien est proposé. Nous vous
rassurons, même si le repas est prévu ici, personne ne nous en proposera. Il
faut savoir que la viande de chien est une viande chère, réputée pour être
fortifiante, et qu’elle n’est généralement pas proposée aux touristes
occidentaux (les vietnamiens connaissent parfaitement les réticences des
occidentaux vis-à-vis de cette viande).
Après
avoir mangé correctement dans un restaurant typiquement local (bœuf aux
légumes, choux, riz blanc et omelette), les choses sérieuses commencent. Il
faut maintenant monter jusqu’au sommet de la montagne des Parfums. Pour cela
deux possibilités se présentent à nous : soit par téléphérique, soit à
pied. Comme nos guides papier annonce entre 3 000 et 3 500 marches, nous
choisissons la facilité : montée en téléphérique et descente à pied (en
réalité il y a beaucoup moins de marches qu’annoncé, nous les avons comptées :
un peu moins de 1000).
Mais
avant de prendre le téléphérique nous nous arrêtons à une première pagode
située au pied de la montagne des Parfums.
Cette
fois c’est parti pour la montée en téléphérique : très impressionnante.
Tout
en haut de la montagne, le clou de la visite est la pagode de l’Empreinte Parfumée,
aménagée dans une immense grotte où stalactites et stalagmites forment
candélabres et autels naturels. Tout au fond de la grotte, la fumée provenant
de l’encens en train de brûler est par moment difficilement supportable. La
pagode est fréquentée par une multitude de vietnamiens qui viennent ici pour
garantir le succès des récoltes à venir ou prier pour s’assurer une descendance
(4ème photo). On rencontre ici une extrême ferveur et les quelques
touristes qui sont perdus dans cette foule en repartent fortement
impressionnés.
Il
est maintenant temps de redescendre. Sur toute sa longueur (environ 3 km), le
sentier est bordé de stands qui vendent des souvenirs et tout le nécessaire
pour faire des offrandes et où l’on peut boire et manger.
Ce
soir, de retour à Hanoi, nous allons manger dans notre resto habituel et avant
de rentrer à l’hôtel nous nous achetons deux ananas pour le dessert. C’est la
pleine saison des ananas à Hanoi : ils sont excellents et ne coutent
pratiquement rien (0,30 euro).