Vendredi 5 septembre :
Cela commence vraiment
à sentir la fin. Aujourd'hui nous entamons notre remontée vers le nord qui doit
nous conduire à San Francisco, la dernière étape de notre périple de neuf mois.
Pour cette journée nous
avons prévu de rejoindre Santa Barbara à environ 300 kilomètres. Notre trajet
ne comprend que des autoroutes, cela devrait donc aller assez vite, sauf que
nous devons traverser Los Angeles. Avant d’atteindre les faubourgs de cette immense
mégalopole de quatre millions d’habitants, nous devons nous arrêter à un
nouveau barrage sur l’autoroute. Un officier jette un coup d’œil dans notre
voiture. Un petit signe de la main et nous pouvons poursuivre notre route. Toujours
la recherche des immigrants clandestins mexicains.
La traversée de l’agglomération
de Los Angeles et des villes qui lui sont accolées est incroyablement longue :
près de cent kilomètres sur des autoroutes qui comptent généralement entre
cinq et sept voies de chaque côté ! Tout le monde ou presque roule vite. Nous n’essayons
même plus de respecter la limitation de vitesse (105 km/h) et nous nous
laissons porter par le flot de véhicules, 15 km/h au-dessus de la limitation. Ca
double à gauche, ça double à droite. Une seule chose à faire : foncer en
essayant de ne pas changer de file et ne surtout pas se poser de question. Heureusement
les panneaux indicateurs des directions sont précis et efficaces. Autoroute 5,
autoroute 405, autoroute 10, autoroute 1. Les miles défilent à vitesse grand V.
Finalement la traversée du Los Angeles qui nous faisait un peu peur s’est
passée comme sur des roulettes. Pas un seul vrai bouchon, juste quelques petits
ralentissements.
Une fois que nous
sommes parvenus au nord de Los Angeles nous pouvons enfin respirer. Nous
poursuivons notre parcours sur l’autoroute du bord de mer. Les plages mythiques
défilent : Venice beach, Santa Monica, Malibu beach (celle de la série « Alerte
à Malibu »), … Mais pas facile de s’y arrêter tellement la circulation est
intense. Finalement la traversée de Los Angeles s’est faite sans accro et c’est
maintenant que nous tombons dans les embouteillages. Nous perdons un temps fou
pour sortir de la gigantesque périphérie nord de Los Angeles.
Lorsque nous rejoignons
une partie de la côte un peu moins densément peuplée, nous faisons quelques
arrêts le long de l’océan Pacifique. Nous ne rencontrons pas de plages de rêve,
mais des galets, des vagues et une eau fraiche et pas vraiment translucide. Ici
c’est plutôt le paradis des surfeurs, même si les rouleaux sont loin d’être
impressionnants.
Lorsque nous arrivons à
Santa Barbara, il est déjà 16 heures. Le temps de trouver un hôtel à une quinzaine
de kilomètres plus au nord (près de la ville les prix sont délirants), il est
trop tard pour les visites que nous avions programmées. Ce n’est que partie
remise, nous les ferons demain.
Nous finissons notre
journée sur le bord de mer de Santa Barbara : son port, …
… sa plage, …
… son quai entièrement construit
en bois …
… et son pélican qu’il
vaut mieux ne pas venir embêter.
distance randonnée(s) de la journée = 5 km / distance randonnées cumulée = 518 km