Mercredi 22 Janvier
Ce
matin nous partons pour le village flottant de Me Chrey. Ce village est peu
visité par les touristes. Notre chauffeur de tuk-tuk y est déjà allé, mais il y
a déjà un certain temps. Il ne sait plus combien de temps il faut pour y aller,
mais pense pouvoir retrouver la route.
En
cours de route nous nous arrêtons près d’une rizière qui est en train d’être
labourée avec l’aide d’un attelage de buffles. Même au Cambodge, qui est un des
pays les plus pauvres au monde, cette pratique a tendance à disparaître pour
être remplacée par l’utilisation de motoculteurs.
Notre
chauffeur nous conduit sans problème à Me Chrey. Nous partons pour un tour de
deux heures dans un bateau à moteur pour découvrir le village flottant et ses
environs. Nous faisons un arrêt à un « restaurant / bar / boutique /
élevage de poissons et crocodiles » flottant où nous prenons 2 cafés :
les plus chers de notre voyage, l’équivalent d’une journée de travail d’un
ouvrier non qualifié. C’est notre faute, nous avons oublié de demander le prix
avant de commander ! Au Cambodge, la règle est simple : tout doit
être négocié à l’avance. Si on consomme ou si on ne se met pas d’accord sur les
conditions d’une prestation au préalable, on est sûr de se faire avoir. Par
contre, une fois la négociation faite, pas de problème. Les cambodgiens ne
reviennent jamais sur un prix convenu, ni sur les détails de la prestation.
Nous
voyons beaucoup de chats dans ce village flottant ; celui du resto où nous
nous sommes arrêtés deviendra le copain de Jean-Mi : il le suivra partout
tant que nous serons chez lui. Sur une des photos, on voit même quatre chats pour
une seule maison (le quatrième est difficile à voir). Ils ont intérêt à bien s’entendre,
car entourés d’eau comme ils le sont, pas possible d’aller voir ailleurs !
Sur une autre photo, vous y verrez un chat équilibriste. A vous de trouver les
photos …
Au
retour nous nous arrêtons à une ferme qui produit de la soie. On nous explique
tout le processus, depuis les papillons qui donneront naissance aux vers à
soie, jusqu’à la fabrication de la soie. Une des étapes du processus consiste à
faire bouillir le cocon dans lequel se trouve le ver à soie afin de récupérer
la matière première pour la soie. Devinez ce que l’on fait du reste : les
vers à soie bouillis (sur la photo, ils sont dans la passoire située en dessous
de la marmite) ? Facile : on les mange. Nous avons l’honneur d’en
goûter : rien de bien excellent, surtout une sensation bizarre quand le
ver éclate sous la dent !