8 septembre 2014

Côte californienne

Dimanche 7 septembre :

Nous continuons notre remontée vers le nord. Plutôt que de prendre l'autoroute 101 qui circule à l'intérieur des terres, nous prenons la route côtière, la route 1, plus longue mais sans doute beaucoup plus agréable. Ici la côte devient plus sauvage et par endroits nous lui trouvons des airs de Bretagne.





Comme en Bretagne nous observons de très nombreux oiseaux marins. Nous assistons à un véritable ballet aérien alors qu’un nombre impressionnant d’entre eux sont en train de pêcher au-dessus d’un banc de poissons.




Une petite différence tout de même avec la Bretagne : la présence de nombreux pélicans ...






... et éléphants de mer.





Chassés pendant des dizaines d'années à partir de la fin du 19ème siècle pour leur graisse qui donnait une huile d'excellente qualité, on pensait que ces éléphants de mer appartenaient à une espèce éteinte jusqu'à ce que l'on en découvre une petite colonie sur l'île de Guadalupe. Tous les éléphants de mer du nord (présents uniquement sur la côte pacifique nord-américaine) qui vivent aujourd'hui sont des descendants de cette petite colonie.

La colonie qui s'est appropriée la plage de Piedras Blancas est récente. Les premiers individus, une douzaine, ont été observés en 1990. 1992 est l'année des premières naissances et aujourd'hui la colonie compte 20 000 éléphants de mer !

Tous ne sont pas présents sur la plage en même temps. Généralement on trouve entre quelques centaines (juillet et août) et quelques milliers (janvier à mai) d'individus sur la plage.


Les mâles adultes mesurent jusqu'à 5 mètres et pèsent 2 300 kilos. Les femelles sont à peine moins grandes (4 mètres), mais pèsent trois fois moins (800 kilos).







Par endroit, dans nos balades, nous avons eu l’étrange impression d’être observés !



Les bretons vont peut-être s'offusquer, mais il y a autre chose qui nous a rappelé la Bretagne aujourd'hui : la température, avec 17 degrés à midi pour un jour de grand soleil.

Nous reprenons notre cheminement vers le nord et à mi-parcours la route prend de l'altitude pour franchir une zone où la côte est plus escarpée. Malheureusement, une brume persistante sur l'horizon nous empêche de profiter pleinement des magnifiques panoramas offerts par cette route. En voici tout de même quelques exemples.




A certains de ces points de vue nous rencontrons des oiseaux pas du tout farouches.




Depuis un point de vue aménagé en haut d'une falaise, nous apercevons de très loin un groupe de cinq ou six baleines qui sont en très de chasser dans un banc de poissons. Par moment elles donnent de grands coups de queue, sans doute pour désorganiser le banc de poissons et les engloutir plus facilement. Une nuée d'oiseaux est également présente au-dessus du banc pour profiter  du festin.


Un peu avant d’arriver à Monterey, notre destination de ce soir, nous faisons un petit arrêt à la plage Pfeiffer. Plutôt agréable comme plage mais très venteuse !



distance randonnée(s) de la journée = 5 km   /   distance randonnées cumulée = 528 km