16 avril 2014

Tam Coc et ses environs

Mardi 15 avril :

Ce matin, comme tous les matins depuis que nous sommes arrivés ici, le ciel est couvert. Il y a même quelques gouttes qui tombent de temps en temps. Par contre il n’y a pas de brume comme certain matin. Nous décidons donc d’aller au point de vue de Hang Mua. Pour la quatrième journée consécutive, c’est en vélo que nous nous baladerons aujourd’hui.

Nous arrivons vite au pied du pain de sucre de Hang Mua. Maintenant il nous reste à gravir les 462 marches (et non 450 comme indiqué ; nous les avons comptées !) qui conduisent jusqu’au sommet. De là-haut, la vue panoramique est splendide. On aperçoit la rivière Ngo Dong qui serpente avant de disparaître sous un piton karstique. C’est le site de Tam Coc où nous allons faire un balade en bateau tout à l’heure.




Du haut de ce belvédère nous rencontrons une jeune guide vietnamienne qui parle parfaitement le français (elle a vécu 6 ans à Paris). Nous discutons longuement avec elle et avant de nous quitter, elle souhaite être prise en photo avec Michèle. Elle nous indique qu’elle mettra la photo sur son compte Facebook pour faire voir à ses amis leur différence de couleur de peau. Au Vietnam comme dans la plupart des pays d’Asie, une peau très claire est un critère important de beauté.


Il est maintenant temps de redescendre et de se diriger vers Tam Coc. Après avoir contemplé la vallée depuis le haut, nous allons maintenant la visiter en barque.

Tam Coc nous donne donc l’occasion d’une nouvelle balade dans de superbes paysages aquatiques rythmés par d’immenses pains de sucre couverts d’une dense végétation. Ce site, devenu un incontournable de toute visite dans cette région, est celui où nous croiserons le plus d’embarcations. C’est cependant loin d’être « l’autoroute à touristes » décrite par certains guides. Les sollicitations pour acheter nappes, souvenirs et boissons sont également plus présentes qu’ailleurs, mais là encore, ce n’est pas l’enfer que certains décrivent. Vous l’avez compris, nous avons vraiment apprécié cette excursion.







A Tam Coc, la rivière Ngo Dong se faufile sous trois grottes très basses. La plus longue fait 127 mètres. La première photo est prise juste avant d’entrer dans la grotte que nous apercevions ce matin depuis le point de vue de Hang Mua.








Notre rameuse, pas toute jeune, est très sympa. Elle semble adorer faire des photos et nous demande régulièrement de lui passer notre appareil. Nous rentrons avec des dizaines de photos de nous deux. Mais elle a un style bien à elle. Elle ne fait que des photos tordues ! Il faut être honnête, il y en a quand même une qui est droite : celle qu’elle a faite dans un tunnel ou on ne voyait quasiment rien. C’est sans doute cela la solution : lui bander les yeux quand elle fait des photos. Promis, si nous revenons un jour ici, nous essaierons.






Ici comme vous pouvez le constater avec les photos de notre rameuse, on ne rame pas avec les mains, mais avec les pieds. Cela ne semble pas simple, mais c’est sans doute un coup de main, euh de pied, à prendre.Ici comme vous pouvez le constater avec les photos de notre rameuse, on ne rame pas avec les mains, mais avec les pieds. Cela ne semble pas simple, mais c’est sans doute un coup de main, euh de pied, à prendre.



Durant notre balade en bateau nous croisons plusieurs « travailleurs amphibies » équipés d’une pompe. A une petite distance de l’un d’entre eux, nous semblons deviner un tuyau de refoulement. Que font-ils ? Nous n’en savons rien.


Après cette superbe balade en bateau, nous allons faire un petit tour dans les environs de Tam Coc, jusqu’à la pagode Thai Vi. Quelques rayons de soleil font leur apparition, ajoutant encore un peu de beauté à ces paysages envoûtants.





Une chose est sûre : dans cette région, ils savent choisir l’emplacement de leurs cimetières !



Nous approchons de la fin de journée. Avant de rentrer à notre hôtel nous faisons un dernier petit tour de vélo au milieu des rizières.