Jeudi 30 Janvier
Ce
matin nous partons pour la cascade de Tad Kuang Si (chute d’eau sur plusieurs
niveaux) à une heure de tuk-tuk de Luang Prabang. C’est l’une des cascades les
plus impressionnantes du pays, surtout à la saison sèche où son débit reste
important.
Un
sentier ombragé mène, de piscine naturelle en piscine naturelle, jusqu’au pied
des chutes. Il est possible de se baigner dans certaines des piscines. Pour
ceux qui souhaitent être tranquille, la visite doit se faire le matin car en
fin de matinée, lorsque les baigneurs arrivent, le site perd beaucoup de son
calme et un peu de son charme.
Du pied des chutes, un sentier très escarpé permet d’accéder au sommet. En haut, la traversée à gué de la rivière est très impressionnante car elle permet d’approcher de très près l’endroit où l’eau bascule dans le vide.
En
entrant dans le parc des chutes de Tad Kuang Si, on trouve un petite réserve où
vivent quelques ours confisqués à des braconniers ou sauvés de « l’industrie »
de production de bile (médicament réputé en Asie, surtout en Chine). Même si
les enclos ne sont pas énormes, ils semblent relativement agréables et leur
emplacement dans cette forêt semble assurer un avenir meilleur à ses résidents.
Plus d’infos sur www.bearlao.com, à ne pas
confondre avec www.beerlao.la !
Retour
à Luang Prabang en début d’après-midi, où après avoir dégusté un sandwich
laotien particulièrement épicé, nous allons visiter le musée national. Intérêt
très limité ! Ce musée présente tout de même une nouveauté pour nous :
comme pour les temples, il faut se déchausser pour le visiter. C’est donc le
premier musée que nous visitons pieds nus !
Fin
de la journée au temple Ho Pha Bang. Ce temple, situé dans l’enceinte de l’ancien
Palais Royal (aujourd’hui le musée national), abrite le Pha Bang (photo interdite),
un bouddha en or de 83 cm de hauteur et de 50 kg, sous la protection duquel le
Laos est encore aujourd’hui officiellement placé. Selon la légende, ce trésor
du patrimoine laotien, aurait été fondu vers le 1er siècle au Sri
Lanka et serait arrivé à Luang Prabang en 1512 où a deux reprises il fut
dérobés par les Thaïlandais avant d’être restitué.