Lundi 3 mars
Imaginez
une rivière qui disparait à la lisière d’une montagne calcaire et serpente sur
7,5 kilomètres dans une grotte obscure et vous aurez une idée de la visite que
nous faisons ce matin : la grotte de Kong Lor, une des merveilles naturelles
du Laos.
Cette extraordinaire grotte-galerie ressemble à un tunnel qui mesure jusqu’à 100 m de large et presque autant de hauteur. Nous partons à sa découverte en barque à moteur. Deux bateliers sont avec nous : un à l’arrière qui gère le moteur et le gouvernail et l’autre à l’avant qui surveille la rivière et aide à la navigation. La pénombre est quasi-totale. Seul l’éclairage apporté par les lampes frontales dont nous sommes équipés nous permet de nous faire une petite idée des dimensions et de la majesté de cette rivière souterraine. A mi-parcours, nous débarquons et partons visiter une grande salle contenant stalactites et stalagmites. C’est le seul endroit où de la lumière artificielle est installée. A la sortie de cette salle nous retrouvons notre barque et reprenons notre progression dans l’obscurité. A plusieurs reprises, la trop faible profondeur de l’eau impose de descendre de la barque et de progresser à pied dans la rivière, parfois sur plusieurs dizaines de mètres. Avec le peu d’éclairage dont nous disposons, c’est assez impressionnant ! Après près d’une heure de navigation, nous apercevons enfin un peu de lumière naturelle. Nous sommes arrivés à l’extrémité de la galerie.
Cette extraordinaire grotte-galerie ressemble à un tunnel qui mesure jusqu’à 100 m de large et presque autant de hauteur. Nous partons à sa découverte en barque à moteur. Deux bateliers sont avec nous : un à l’arrière qui gère le moteur et le gouvernail et l’autre à l’avant qui surveille la rivière et aide à la navigation. La pénombre est quasi-totale. Seul l’éclairage apporté par les lampes frontales dont nous sommes équipés nous permet de nous faire une petite idée des dimensions et de la majesté de cette rivière souterraine. A mi-parcours, nous débarquons et partons visiter une grande salle contenant stalactites et stalagmites. C’est le seul endroit où de la lumière artificielle est installée. A la sortie de cette salle nous retrouvons notre barque et reprenons notre progression dans l’obscurité. A plusieurs reprises, la trop faible profondeur de l’eau impose de descendre de la barque et de progresser à pied dans la rivière, parfois sur plusieurs dizaines de mètres. Avec le peu d’éclairage dont nous disposons, c’est assez impressionnant ! Après près d’une heure de navigation, nous apercevons enfin un peu de lumière naturelle. Nous sommes arrivés à l’extrémité de la galerie.
Nous poursuivons notre navigation sur la rivière Nam Hin Bun, en plein air cette fois, pendant une dizaine de minutes jusqu’à une clairière où sont installées quelques petites gargotes.
Après
une petite pause, nous rebroussons chemin. Sur la partie « aérienne »
du parcours, nous croisons des buffles en train de se baigner (2ème
photo). Il fait tellement chaud que nous aimerions bien les imiter. Au détour
d’une boucle de la rivière, nous arrivons droit sur l’entrée dans la caverne.
Le retour se fait d’une traite, sans arrêts en dehors des quelques zones où il
est nécessaire de descendre du bateau pour pouvoir continuer notre progression.
Après une longue traversée, la lumière naturelle nous annonce la fin de notre
visite.
Dommage
que l’absence de lumière sur la presque totalité du parcours ne permette pas de
découvrir dans des conditions correctes cette rivière souterraine ! Avec
quelques aménagements supplémentaires cette visite aurait tout pour devenir un
des endroits touristiques majeurs du Laos. Dans les conditions actuelles, elle
est cependant à déconseiller aux personnes ne se sentant pas à l’aise dans un
environnement obscur ou ayant peur de l’eau.
Cet
après-midi nous partons à la découverte du village de Kong Lor. Nous nous rendons
vite compte que ses habitants n’ont que très rarement l’occasion d’avoir la
visite de touristes : ils ont l’air enchanté de nous voir et tout le
monde nous lance des grands « sabaidee ». Dans ce village, nous croisons
plusieurs femmes d’un certain âge qui ne portent qu’un soutien-gorge pour
unique vêtement au-dessus de la ceinture.
Dans
les cours de certaines maisons nous apercevons des orchidées sauvages (toutes
jaunes) qui poussent sur des arbres. Nous avons un peu de mal pour expliquer
aux habitants que nous souhaitons les prendre en photos. Cela leur parait
tellement étonnant ! Mais une fois qu’ils ont compris, c’est avec plaisir
qu’ils nous accueillent chez eux, même si ils restent surpris de nous voir
prendre des fleurs en photo.
Le
village de Kong Lor est spécialisé dans la culture du tabac. En le traversant
nous assistons aux opérations de séchage et de tri des feuilles de tabac. Nous
sommes accueillis les bras ouverts par les producteurs et leurs familles qui
semblent enchantés que des touristes s’intéressent à leur travail. La femme sur
la sixième photo nous remerciera même de les avoir pris en photo !
Malheureusement la barrière de langue limite fortement les échanges.