Mardi 4 Février
Nous
pensions avoir fait le plus dur hier concernant notre voyage jusqu’à Muang Sing
dans l’extrême nord laotien. Il ne nous reste plus que 60 km (2h de route) à
faire entre Luang Namtha et Muang Sing.
Avant de partir nous allons, comme nous en avons maintenant l’habitude, faire un petit tour au marché. C’est pour nous un excellent moyen de nouer un premier contact avec une ville et ses habitants. Ce marché est composé, comme souvent en ville, d’une immense partie couverte où on peut trouver de tout : vêtements, chaussures, ustensiles de cuisine, télé, médicaments à l’unité, droguerie, téléphones, bijoux, … bref, tout ce que l’on peut imaginer et même plus. A l’extérieur on trouve la partie alimentaire du marché. Ici la spécialité semble être le piment.
Avant de partir nous allons, comme nous en avons maintenant l’habitude, faire un petit tour au marché. C’est pour nous un excellent moyen de nouer un premier contact avec une ville et ses habitants. Ce marché est composé, comme souvent en ville, d’une immense partie couverte où on peut trouver de tout : vêtements, chaussures, ustensiles de cuisine, télé, médicaments à l’unité, droguerie, téléphones, bijoux, … bref, tout ce que l’on peut imaginer et même plus. A l’extérieur on trouve la partie alimentaire du marché. Ici la spécialité semble être le piment.
Après notre tour au marché nous retournons à l’hôtel chercher nos bagages et direction la gare routière des destinations proches, située à environ 1 km de l’hôtel. Nous arrivons à la gare routière à 11h juste à temps pour voir le minibus pour Muang Sing partir sous nos yeux.
Ce
n’est pas grave nous prendrons le prochain qui partira dès qu’il sera plein.
Michèle s’installe dedans pour être sûre que nous aurons de la place et moi
j’attends avec les bagages. Le chauffeur à l’air très sympa mais il semble
avoir un problème avec nos bagages qu’il ne veut pas charger sur le toit de son
minibus. Il faut plus d’une heure pour que le minibus se remplisse, mais nos sacs
ne sont toujours pas chargés. Cela commence à sentir mauvais. Malgré nos
insistances et le fait que Michèle ne descende pas, rien n’y fera, nos bagages
ne seront jamais chargés et nous devrons abandonner après avoir retardé le départ
du bus d’au moins une demi-heure sans que personne ne bronche dans le bus. Il
part donc sans nous et nous ne comprendrons jamais vraiment pourquoi nous avons
été refoulés.
Le
souci, c’est que personne ne comprend le moindre mot d’anglais. Je vais voir la
personne qui semble faire office de « chef » et après une
conversation avec trois mots d’anglais et beaucoup de geste il me semble
comprendre que le prochain bus sera un grand bus et que nous aurons notre place
dedans.
En
effet, le bus qui se présente est un grand bus. C’est aussi un vieux bus, dans
un état … Cette fois ils ne nous aurons pas. A peine arrivé je saute sur le
chauffeur pour qu’il monte les sacs sur le toit et nous nous installons à bord
car nous avons vu que dans les bus qui sont partis avant, il y avait bien plus
de passagers que de places assises. Le remplissage du bus durera près de 2
heures et c’est seulement à 14h que nous partons. Les 60 km de route
(magnifique) se font effectivement en environ 2 heures et c’est donc vers 16h que
nous arrivons à Muang Sing, soit 5 heures après être arrivés à la gare
routière ! Le « maître mot » au Laos est patience.