Nous en profitons pour aller de bonne heure au marché
central (psar Thmey). Il est réputé pour être un des plus grands marchés
couverts d’Asie. On y trouve en effet de tout : vêtements, électronique, électroménager,
bijoux (est-ce qu’il y a des vrais ?), babioles en tout genre, … La partie
la plus pittoresque est celle réservée à l’alimentation. Les quelques photos qui
suivent vous permettront de vous en faire une idée. Fermez les yeux quelques
secondes, imaginez le bruit et surtout les odeurs (et ce n’est que le début de
matinée, qu’est-ce que ça doit être en fin de journée !) et vous y
serez ! Par endroits il faut vraiment avoir le cœur bien accroché :
les stands de viandes et de poissons ne possèdent pas un seul frigo !
Pour nous remettre de ces émotions, nous poursuivrons la
journée par la visite de quelques temples et pagodes, dont le wat Phnom, qui
pour les Cambodgiens a autant d’importance que la tour Eiffel pour les
parisiens (c’est eux qui nous l’ont dit). Nous sommes toujours très bien reçus
dans ces édifices. Dans le wat Ounalom un vieux moine nous ouvrira même les
portes d’un ancien sanctuaire où est cachée une statue d’âge vénérable à
laquelle la modernité a apporté une auréole électrique. Il nous fera même
l’honneur de nous bénir selon le rite bouddhiste.
Dans un de ces temples, nous serons surpris de constater qu’un
escadron de gendarmes mobiles a investi les lieux pour se reposer. En effet,
Phnom Penh connait ces derniers temps des manifestations visant à faire
démissionner le premier ministre. Une trêve a été signée jusqu’au 4 janvier ce
qui permet aux forces de l’ordre de prendre un peu de repos aux abords de ce
temple. Si les militaires semblaient décontractés, le matériel était prêt pour
les futures manifestations.
Notre promenade au hasard dans les rues de Phnom Penh
nous fait découvrir de nombreux métiers de rue, disparus depuis bien longtemps
chez nous : vendeur de charbon, coiffeur, …
Et pour ceux qui connaissent un peu l’électricité …
comment fait-on pour s’y retrouver ?