Vendredi 10 Janvier
Hier
soir, à peine arrivés à l’hôtel, nous partons à la station de bus pour acheter
nos billets pour notre prochaine destination (Battambang). Un chauffeur de
tuk-tuk nous aborde et nous demande si nous avons besoin de lui. Même si les
guides indiquent que pour se rendre au village flottant que nous voulons
visiter demain il faut (à cause de la distance de 80 km AR) utiliser soit un
taxi, soit des motodop (sorte de moto-taxi), nous lui demandons si il peut nous
y emmener. Il nous répond qu’il n’y a pas de problème et qu’il fait cette route
régulièrement. Il nous propose un prix qui semble tout à fait correct. Pour une
fois nous n’avons pas besoin de négocier et rendez-vous est pris à l’hôtel pour
demain matin à 8h.
Ce
matin à 8h notre tuk-tuk nous attend. En route pour le village flottant de
Kompong Luong. En effet, en tuk-tuk la route est longue (un peu plus d’une
heure) et ce type de véhicule est loin d’être très confortable. Mais nous sommes
à l’air libre et il présente l’avantage de rouler doucement. On peut donc
profiter pleinement du paysage. Cette route est d’ailleurs très sympa : paysages
de campagne avec de nombreux cocotiers et de jolies maisons en bois.
Le
village flottant de Kompong Luong est, tout comme le village précédent, situé
sur le Tonlé Sap. Mais contrairement à Kompong Chhnang qui est situé sur la
partie rivière, Kompong Luong est situé en bordure lac Tonlé Sap (le plus grand
lac du Cambodge).
Ici
la visite se fait avec des petits bateaux à moteur car le village est très
étendu. Ce village flottant nous parait encore plus marquant que celui d’hier.
Hier, le village flottant était la prolongation de la ville située sur la rive.
Ici le village flottant est totalement coupé du reste du monde, il doit donc
être autonome. On y trouve donc beaucoup plus de commerces, une station-service,
une église, 2 gendarmeries, une scierie, …
Aussi étonnant que cela puisse paraître, dans ce village flottant, nous verrons plusieurs chats !
C’est
un vrai choc culturel pour les Européens que nous sommes, car il est difficile
d’imaginer de telles conditions de vie. Malgré cela les gens sont souriants et
ont toujours une parole à notre égard (« Hello ! »).