Mardi 14 Janvier
Ce
matin Soon notre chauffeur de tuk-tuk nous attend à 6h30 comme convenu pour
nous emmener à l’embarcadère de Battambang. Au lieu de faire simple et de
prendre le bus pour aller à Siem Reap, nous avons préféré opter pour le
transport fluvial. Ce trajet, qui suit la rivière Sangker et se termine sur le
lac Tonlé Sap, étant censé être le plus beau du pays.
Départ
prévu à 7h pour 7h de navigation. Bien sûr pas la peine de chercher un gilet de
sauvetage ! En réalité, nous partirons avec une demi-heure de retard et
une panne de moteur en cours de route nous fera perdre 1 heure de plus. Nous
arriverons donc à Siem Reap à 15h30. C’est pas mal, car nous avons cru pendant
un moment (pendant la tentative de réparation) que le bateau ne repartirait
pas !
Nous
sommes surpris car nous pensions qu’il n’y aurait que des touristes à bord du
bateau et en réalité il y a au moins autant de cambodgiens que de touristes. En
effet, ce bateau est un des seuls moyens permettant de desservir les nombreux
villages flottants de la rivière Sangker.
Pendant
ce trajet nous pourrons voir les différents habitats de la rivière
Sangker : habitations au bord de la rivière, villages flottants et bateaux
maisons. Par endroits, nous verrons des familles d’une extrême pauvreté :
les « cabanes » que nous voyons sur les photos 4 à 7 sont bien les
habitations de ces familles ! Les cochons non plus ne sont pas à la fête
(photo 8). Malgré cela les enfants semblent joyeux et pas un ne manque de nous
faire coucou dès qu’il aperçoit notre bateau. Ce n’est pas toujours facile à
voir, mais c’est une vraie leçon de vie.
Nous
croisons également de superbes radeaux utilisés pour la pêche au carrelet
(photo 12).
Une
petite heure avant d’arriver, la rivière Sangker se jette dans le lac Tonlé Sap
que nous devons franchir pour rejoindre Siem Reap. L’arrivée se fera en
traversant une forêt inondée puis en passant par un étroit chenal dans la mangrove.
Siem
Reap : notre première galère. Nous avions eu beaucoup de mal hier soir
pour trouver un hôtel (une douzaine de réponses négatives : plus de
chambres de dispo), mais en fin de soirée c’est gagné, nous avions une chambre
de réservée. Et bien pas de chance, nous n’arriverons pas à trouver cet
hôtel (la faute à un plan erroné). En désespoir de cause, nous prenons une
chambre dans un hôtel minable. Un petit tour sur internet et nous comprenons
notre erreur. Un mail à l’hôtel que nous avions réservé : pas de problème,
nous pouvons y aller dès demain. Ouf, sauvés ! Juste une nuit à passer
dans ce taudis.